Cap vers la Martinique pour l'habitat inclusif !


Plusieurs voilier sur l'eau... En premier plan, on voit le spi avec le logo d'un Palier deux toits
Photographe : Yohan Brandt

Christine a pris le goût du large un peu par hasard… Après s’être essayée à l’aviron et au canoë, elle a pu découvrir la voile grâce à « une copine qui lui a présenté une femme qui, avec son bateau, larguait les amarres et partait au large ». Après cette rencontre, son sang n’a fait qu’un tour, elle a appelé la capitainerie pour avoir une place sur le port et elle a acheté un petit bateau. Elle a ensuite effectué des régates avec des amis, jusqu’à investir dans un autre voilier, un bateau de course qui avait participé à la Solitaire du Figaro. Il lui fallait un bateau plus rapide car d’autres défis allaient se présenter… 

C’est ainsi qu’elle a repris le bateau de la navigatrice Alexia Barrier pour se lancer dans d’autres courses. La prochaine en date ? La Cap Martinique, avec un départ le 14 avril à La Trinité-sur-Mer et une arrivée à Fort-de-France… courant mai. Un sacré défi pour cette « jeune » navigatrice qui dit elle-même qu’elle n’est « pas du tout sportive ». 

Lorsque l’on participe à la Cap Martinique, il faut soutenir une association. Aucun doute pour Christine, elle naviguera pour Un palier deux toits. Cette association, située dans l’Hérault, propose un habitat inclusif et partagé à des personnes atteintes de maladies neuro-dégénératives telles que, par exemple, la maladie de Huntington. 

Le début de l’aventure, c’est la préparation ! En matière de préparation technique, Christine se forme. Electricité, mécanique, météo, routage, matelotage, sommeil, nutrition… plein de sujets auxquels on ne penserait pas d’entrée de jeux, mais qui sont néanmoins très importants. Tout comme… la préparation physique !

En effet, il faut être plutôt bien charpenté pour soulever un spi qui vient de chaluter (tomber à l’eau) ou monter en haut du mât en pleine mer. De même, il vaut mieux avoir été entrainé à maintenir un bon équilibre lorsque le bateau penche à plus de 30°, secoué dans tous les sens par les vagues et qu’il faut le traverser pour se rendre à l’avant ou même tout simplement dormir. 

C’est Paul, chargé de prévention sielbleusien, qui s’occupe de cette partie de la préparation. Gainage, cardio, équilibre… Tout est travaillé, et Christine est convaincue : « C’est top, ça donne la patate ! On se dit toujours qu’on n’a pas le temps et pourtant ça vaut la peine, c’est vraiment bien ». D’autant plus que Christine précise que le quotidien à bord est quand même assez physique : » Alexia devait avoir de sacrés biceps avec ce bateau qu'elle menait en solo ». 

Rendez-vous donc le 14 avril prochain, pour suivre Christine et son coéquipier Didier jusqu’à Fort-de-France.

 

Quant à l’association Un palier deux toits, vous pourrez en savoir plus ici :

https://un-palier-deux-toits.fr/

Et faire un don ici :

https://www.helloasso.com/associations/un-palier-deux-toits/formulaires/1

 

Rédaction : Lucile Erb


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